💡 Quand une séance est compliquée… je m’adapte ! 💡

Chaque séance est une rencontre. Une rencontre avec un enfant (parfois un adolescent ou un adulte aussi !), son univers, son énergie du moment. En tant qu’accompagnante, je sais que rien n’est jamais figé : ni les émotions, ni les besoins, ni les envies. Et c’est ce qui rend ce métier si vivant, si exigeant aussi.

Car oui, il arrive que la séance ne se passe pas comme prévu. L’enfant est fatigué. L’enfant est stressé. Ou bien, simplement… il n’a pas envie. Et tu sais quoi ? C’est complètement OK.

🌱 Accueillir ce qui est là… sans jugement

Dans notre société, on attend souvent des enfants qu’ils “fassent bien”, qu’ils “participent”, qu’ils “se laissent faire”. Mais un enfant n’est pas un adulte miniature. Il ressent des choses puissantes, qu’il ne sait pas toujours exprimer.

Alors quand il dit non, ou quand son corps dit non, même s’il ne parle pas, je l’écoute.

Cela demande de l’humilité. De sortir du rôle de “professionnelle qui a un programme à suivre” pour redevenir humaine, à l’écoute, disponible.

✨ Je cherche, je teste, je m’adapte

Quand une séance est “compliquée”, ce n’est pas un échec. C’est un appel à la créativité. Je peux proposer une autre approche, un jeu plus sensoriel, un moment de recentrage, une pratique pour se décharger, un temps de jeu libre entre deux propositions, ou parfois simplement un temps pour rien. Parce que c’est ça aussi, respecter l’enfant : ne pas chercher à remplir le vide à tout prix.

Par exemple :

  • Un enfant ne tient pas en place ? Je transforme la séance en parcours de mouvement ou je lui propose des sauts, des secousses, un moment pour mettre à profit son surplus d’énergie.
  • Un enfant triste ne veut rien faire ? Je lui propose un bercement, un lissage, un câlin avec son parent ou contre le gros ballon…
  • Un bébé pleure ? Je teste des choses avec le parent et si besoin, je ne fais rien. J’écoute. Je parle à son parent. On le berce. Et c’est déjà beaucoup.

🤝 Impliquer les parents, co-créer la séance

Les parents sont les meilleurs experts de leurs enfants. Ils savent ce qui fonctionne, ce qui rassure, ce qui déclenche les crises. Quand une séance est difficile, je les implique :

  • Je leur pose des questions.
  • Je les invite à participer.
  • Parfois, c’est eux qui trouvent la clé du moment.

Cela crée aussi une relation de confiance, où tout le monde est légitime : l’enfant, le parent, et moi.

Mon équipe : l’enfant et son ou ses parents ou les personnes qui l’accompagnent.

❌ Ne jamais forcer

C’est une règle d’or. Je ne force jamais. Ni un geste. Ni une parole. Ni une activité. Parce que rien de bon ne peut naître d’une contrainte imposée à un enfant qui dit non (même sans mots). Parfois je reviens plus tard à une activité qui me semble utile pour l’enfant quitte à en revoir les contours et en reparler avec l’enfant et sa famille.

Mon rôle n’est pas de faire “faire”. Mon rôle, c’est d’ouvrir un espace d’exploration, dans lequel l’enfant peut choisir, s’exprimer, être respecté.

Par exemple :

  • Si je propose un massage et que l’enfant recule, je ne lui fait pas remarquer que « c’est bien ou pas bien, que c’est pour son bien ». Je lui montre qu’il a le droit de dire non.
  • S’il ne veut pas parler, je respecte son silence. Parfois, on instaure un langage non verbal.

Ce respect, c’est ce qui bâtit la confiance.

🎨 Ma meilleure alliée : la créativité

Quand une séance ne se passe pas comme prévu, je m’appuie sur une précieuse ressource : la créativité. Elle me permet d’imaginer d’autres chemins pour atteindre le même objectif. D’explorer. D’inventer.

Créer une activité à partir d’un jouet laissé de côté. Improviser une histoire avec des objets de la pièce. Proposer d’autres jeux, d’autres mouvements, d’autres pratiques. Transformer l’imprévu en opportunité.

Et souvent, c’est dans ces moments-là que naissent les séances les plus magiques. Celles qu’on n’aurait pas pu prévoir.

👶 Observer, écouter, adapter avec les enfants non verbaux

Certaines séances sont encore plus délicates. Notamment avec les tout-petits ou les enfants qui ne s’expriment pas encore verbalement. Dans ces cas-là, je redouble d’attention :

  • J’observe les signaux corporels.
  • J’écoute les respirations, les tensions, les regards, la coloration de la peau…
  • J’adapte mon rythme, mes gestes, ma voix.

Car le corps parle. Et le silence peut être aussi expressif qu’un mot.

C’est un travail de présence. De lenteur parfois. Et c’est là que le lien se construit, dans ces petits instants où on se comprend sans se parler.

💛 Mes valeurs : Consentement, Plaisir, Respect

Elles sont le socle de ma pratique. Trois piliers qui me guident au quotidien :

  • Consentement : Toujours demander. Toujours observer. Toujours écouter. Même les tout-petits ont droit à ce respect fondamental.
  • Plaisir : Pas de plaisir, pas d’apprentissage. Je cherche toujours la petite étincelle d’envie, l’instant de joie, la fierté dans les yeux.
  • Respect : Du corps. Des émotions. Du rythme. De l’histoire de chacun. C’est la base de tout accompagnement.

✨ Une séance réussie, ce n’est pas une séance parfaite

Parfois, une séance n’aboutit à aucune activité. Parfois, tout ce qui se passe, c’est un échange de regards, une respiration apaisée, un sourire. Et c’est déjà énorme.

Ce que je cherche, c’est que l’enfant reparte en ayant :

  • été écouté,
  • respecté,
  • et libre dans ce qu’il a pu vivre ou ne pas vivre.

💬 Et toi, quelles sont les valeurs fondamentales qui guident ton quotidien, ta parentalité ou ton métier ?
Je serais ravie de lire tes partages en commentaire ! 👇

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